Nos enfants ne sont pas nos enfants. Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même. Ils viennent à travers nous mais non de nous. Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Nous pouvons leur donner notre amour mais non point nos pensées, Car ils ont leurs propres pensées. Nous pouvons accueillir leurs corps mais pas leurs âmes, Car leurs âmes habitent la maison de demain, que nous ne pouvons visiter, pas même dans nos rêves.
Nous pouvons nous efforcer d’être comme eux, niais ne tentons pas de les faire comme nous. Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier.
Nous sommes les arcs par qui nos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés. L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini, et Il nous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin. Que notre tension par la main de l’Archer soit pour la joie ; Car de même qu’Il aime la flèche qui vole, Il aime l’arc qui est stable.
Ne laissons pas le monde éduqué nos enfants car avoir le bonheur d’être parent est une des plus grandes grâces que Dieu puisse nous accorder. Mais avec la bénédiction vient l’engagement et les obligations. La vie de nos enfants n’est pas le fruit du hasard ou de la chance. Nous forgeons leur caractère par le style de vie que nous menons à la maison. Si nous voulons que nos précieux trésors aient une bonne vie et marchent avec Dieu une fois partis du foyer, assurons-nous de leur transmettre le bon héritage durant leur jeunesse.
Les enfants ont besoin de discipline, de limites, mais surtout de patience, d’une main tendue et de cohérence… parce que nous sommes ceux qui pensent et eux ceux qui jouent, ou du moins ceux qui devraient jouer. Nous devrions Instruire nos enfants selon la voie qu’il doit suivre et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas.
Auteur : Diarassouba Hamed Valy